DÉVELOPPEMENT DURABLE

LE VRAI DU FAUX !

 

Le transport aérien est un moyen de transport plus vertueux et responsable qu’on ne le croit. Plusieurs idées reçues génèrent des polémiques sur la responsabilité environnementale du secteur et l’on oublie souvent à quoi ressemblerait le monde sans le transport aérien. Voici un recueil de quelques idées permettant de discerner le vrai du faux sur la question du développement durable relatif au secteur aérien. : seulement 2% à 3% des émissions de CO2 au niveau mondial, 1,4% des émissions de CO2 national.

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Le secteur du transport aérien agit pour le climat depuis de nombreuses années !

 

VRAI

 

Le transport aérien s’est engagé à assurer une croissance durable du trafic qui s’inscrive dans la lutte contre le changement climatique et le respect de la planète. C’est le 1er secteur à avoir pris un tel engagement et à s’être doté d’un dispositif international de réduction et de compensation carbone (CORSIA).

Le secteur s’est doté d’une feuille de route claire pour l’avenir : la stabilisation et neutralité carbone des aéroports à partir de 2020 et la réduction de moitié de ses émissions à horizon 2050, par rapport au niveau de 2005.

 

Le transport aérien est une industrie moins polluante qu’on ne le pense !

 

VRAI

 

L’aviation représente 2% des missions mondiales de CO2 d’origine humaine. En France, le transport aérien intérieur représente 1,4% des émissions de CO2 nationales.

A titre de comparaison, le transport routier mondial représente 17% des émissions, le transport maritime, 3%. Les aéroports, quant à eux, se situent à 0,5% des émissions.

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L’aviation s’engage pour améliorer sa performance environnementale, ses acteurs investissent et innovent, il y a de nombreux progrès !

 

VRAI

 

Les fabricants d’avions investissent plus de 2 milliards d’euros chaque année dans la recherche et la technologie pour produire des avions plus performants à tous points de vue. Ils accélèrent leurs travaux pour atteindre des ruptures technologiques qui permettront une transition écologique complète.

Les émissions de CO2 par passager et par km ont été divisées par 5 en 60 ans, et ont baissé de 1,9% en moyenne chaque année entre 2000 et 2018.

Chaque nouvelle génération d’avion émet 20% de CO2 en moins que la précédente. La dernière génération d’avions et de moteurs consomme environ 2 litres/passager/ 100 km.

Plus de 100 projets de recherche autour de la propulsion électrique ou hybride des avions sont actuellement en cours. La réduction de la masse et du poids des appareils est également un axe de travail majeur.

Les compagnies aériennes investissent plus de 2 milliards par an pour renouveler leurs flottes et s’engagent pour accroitre l’utilisation de nouveaux carburants plus propres à mesure que de nouvelles installations de production seront construites.

 

Les aéroports sont de gros émetteurs de gaz à effet de serre !

 

FAUX

 

Pour les aéroports, l’engagement de la neutralité carbone en 2030 avec compensation a été pris, et celui de la neutralité carbone sans compensation en 2050.

Les aéroports font toujours progresser la part de la production et consommation d’énergie renouvelable pour répondre à leurs besoins.

En 2018, la production d’énergies renouvelables a satisfait 15,8% des besoins internes en énergie des trois aéroports parisiens par exemple. Au cœur du dispositif : une centrale géothermique, une centrale biomasse et des panneaux solaires.

En 2018, pour ces aéroports, une électricité à 65 % d’origine renouvelable a été achetée, avec un objectif de 80% en 2020. L’objectif est d’atteindre 100% en 2021.

Les compagnies aériennes et les assistants aéroportuaires investissent dans du matériel roulant de piste électrique.

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Le transport aérien français supporte déjà de nombreuses taxes !

 

VRAI

 

Le transport aérien, et ses passagers, autofinance ce qu’il coûte. Il n’est pas subventionné. Il finance pleinement, via des taxes et des redevances qui lui sont spécifiques, les missions régaliennes (sûreté, sécurité, contrôle économique et technique) et les services (contrôle du trafic aérien, services rendus par les exploitants d’aéroports) dont il bénéficie.

Les taxes et redevances payées par le transport aérien pour assurer son fonctionnement représentent environ la moitié du prix du billet sur un vol intérieur.

 

Proposer des vols en avion sur de courtes distances est absurde !

 

FAUX

 

L’avion joue un rôle essentiel pour le développement économique et le désenclavement de nos territoires. Les liaisons aériennes régulières et rapides permettent de faire vivre économiquement des territoires, comme Paris-Clermont ou encore Paris-Castres. C’est parfois la seule liaison entre une ville et la capitale, à l’image du Paris-Aurillac.

L’avion est également nécessaire pour permettre – au travers des correspondances – de relier les villes de province, leurs entreprises, salariés et citoyens au reste du monde.

L’avion est également le moyen le plus pertinent de réaliser des liaisons transversales, entre métropoles régionales, sans passer par la capitale.

Le trafic aérien devrait doubler en 20 ans, il ne parviendra jamais à contenir ses émissions de CO2 !

 

FAUX

 

Le secteur a un plan d’action global : moteurs de demain, avion électrique ou hybride, biocarburants, amélioration des trajectoires avions… Chaque nouvelle génération d’avion permet de réduire de plus de 20% les émissions de gaz à effet de serre.

Le travail mené pour déployer de nouvelles trajectoires de moindre impact à l’atterrissage et au décollage, et pour fluidifier le roulage au sol permet de réduire la consommation de carburant de 10%.

 

L’industrie aéronautique ne cherche pas à maîtriser son impact sur le climat !

 

FAUX

 

Les 320 000 salariés de nos industries et nos entreprises travaillent sans relâche sur le sujet depuis plusieurs décennies. Les engagements pris sont tenus, le secteur réduit déjà ses émissions.

Le secteur industriel est vertueux car nos usines sont récentes avec peu d’impact sur le climat. De manière responsable, nos entreprises ont mis en place des programmes ambitieux de réduction de leurs émissions : optimisation de procédés industriels, réduction de l’usage des énergies fossiles au bénéfice d’énergies renouvelables ; optimisation du transport et de la logistique…

Enfin, la France s’est dotée d’un centre unique de démantèlement et recyclage des avions. Un exemple pour de nombreux autres pays.

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Les aéroports et les compagnies aériennes s’engagent pour la biodiversité !

 

VRAI

 

Les aéroports et aérodromes français couvrent une surface globale équivalente à celle d’un grand parc national (environ 500 km²).

Les compagnies et les aéroports travaillent ensemble pour recenser et préserver la biodiversité aéroportuaire au travers de l’association Aéro Biodiversité, en collaboration avec le Muséum d’Histoire Naturelle.

Les prairies d’aéroport sont protégées avec de nombreux protocoles scientifiques d’observation des espèces animales et végétales. Pour les aéroports parisiens, l’objectif de 50% de réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires entre 2008 et 2020 a été posé. L’aéroport de Paris-Orly est déjà zéro produit phytosanitaire.

 

Le transport aérien est un mode de transport pour les plus riches et tout le monde en supporte les nuisances !

 

FAUX

 

La valeur et la mission du transport aérien sont de connecter les hommes et les femmes, de développer les économies, de désenclaver et rendre accessibles les territoires, d’intervenir rapidement de manière humanitaire ou en toute sécurité … au bénéfice de tous et toutes.

Plus de 60% des Français ont déjà pris l’avion et 30% prennent l’avion au moins une fois par an. Le TGV et l’avion en France sont empruntés proportionnellement par les mêmes catégories socio-professionnelles.

Dans le monde, 50% des nouveaux passagers viendront d’Inde ou de Chine, majoritairement des nouvelles classes moyennes, de nouveaux voyageurs qui permettent notamment le développement des activités liées au tourisme dans notre pays.

L’impact positif de l’aviation et de l’industrie aéronautique sur son territoire est considérable et indispensable. L’ensemble du secteur représente 1 142 000 emplois directs et indirects et 4,3% du PIB national.

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