Etude sur le poids socio-économique et l’importance stratégique d’un transport aérien basé en France

Etude sur le poids socio-économique et l’importance stratégique d’un transport aérien basé en France

La FNAM, en partenariat avec Air France et l’Union des Aéroports Français (UAF), a confié à Deloitte Finance la réalisation d’une étude approfondie afin de quantifier et valoriser le rôle stratégique du transport aérien pour l’économie française. Cette étude met en lumière l’impact considérable du secteur en termes d’emplois, de valeur ajoutée et de recettes fiscales, tout en soulignant l’importance du pavillon français et des compagnies opérant à partir de bases situées en France.

Grâce à cette analyse, nous démontrons que le transport aérien contribue de manière significative au dynamisme économique national, soutenant les exportations, le tourisme international et la continuité territoriale. Ces résultats renforcent la nécessité de préserver la compétitivité du secteur face aux défis environnementaux et économiques à venir. 

Points clés de l’étude :

1. Poids socio-économique :
• Le transport aérien représente 111 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 52 milliards d’euros de valeur ajoutée.
• Il soutient directement 175 000 emplois et indirectement 392 665 emplois supplémentaires.

2. Effets catalytiques :
• Tourisme : Le transport aérien contribue à 23 milliards d’euros de recettes touristiques, représentant 37 % des recettes totales du tourisme international en France.
• Exportations : Le fret aérien soutient 93 milliards d’euros d’exportations extra-européennes, représentant plus du tiers du total des exportations hors UE.
• Continuité territoriale : Le trafic aérien entre la métropole et les DROM & Corse assure la connectivité et le soutien économique de ces territoires, avec plus de 40 000 vols et 8 millions de passagers en 2023.

3. Défis et enjeux :
• Transition écologique : Le secteur doit réduire ses émissions de CO2 pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, nécessitant des investissements de plus de 800 milliards d’euros.
• Compétitivité : Le pavillon français a perdu 10 points de part de marché entre 2010 et 2023, notamment sur les vols court-courriers.»