Communiqué de presse : La FNAM décrypte les nuisances sonores aériennes

Communiqué de presse : La FNAM décrypte les nuisances sonores aériennes

La Fédération Nationale de l’Aviation et de ses Métiers (FNAM) s’empare d’un sujet d’actualité prédominant dans le secteur aérien actuellement – les nuisances sonores – pour proposer une synthèse des défis qu’elles représentent.

Ce document, disponible sur notre site internet, apporte un éclairage sur les cadres réglementaires, les outils d’évaluation, ainsi que les stratégies d’atténuation utilisées pour réduire l’impact acoustique des activités aériennes. Il souligne l’importance d’une approche équilibrée qui combine innovation technologique et collaboration entre les différentes parties prenantes pour améliorer la qualité de vie des populations exposées, tout en favorisant le développement durable du secteur aérien.

La FNAM « a pleinement conscience de la nécessité́ de lutter contre les nuisances sonores et soutient l’ensemble des dispositifs de nature à concilier réduction du bruit autour des aéroports et préservation des bénéfices socio-économiques associés à l’activité́ aérienne ». Elle souhaite apporter son soutien aux organismes reconnus qui étudient cette problématique afin de développer des indicateurs de mesure du bruit autour des aéroports fiables et ainsi contribuer à un suivi plus complet et régulier de ce phénomène.

Il est rappelé que le coût social du bruit en France s’élève à 147 milliards d’euros, dont 97,8 milliards attribués aux transports. Le bruit routier représente la plus grande part du total (54,8%), suivi du bruit ferroviaire à 7,6% et du bruit aérien à 4,1%.

La FNAM liste les dispositifs déjà mis en application pour encadrer le bruit des activités aériennes autour des aéroports français quand cela se révèle nécessaire et souligne le fait que toute adoption de mesures restrictives supplémentaires en la matière est strictement encadrée par le droit international et européen. Les études d’impacts de ces mesures sont alors importantes pour s’assurer que ces restrictions ne viennent pas pénaliser indûment l’activité économique et l’emploi dans les territoires concernés.